« Face au décrochage scolaire dans certaines zones prioritaires, le réseau de ces établissements hors contrat redonne de l’espoir aux élèves. Le prix et le concept séduisent les parents. »

« On est là pour le bien des enfants. C’est hyper gratifiant quand un jeune en difficulté se met à lire. On accompagne des parents parfois un peu désemparés, on les aide à mettre un cadre » , explique Benoît de Longvilliers, directeur du Cours Charlemagne à Argenteuil.

Une maman d’un élève de 6ème au Cours Charlemagne témoigne : « Mes grands sont allés dans le public mais depuis, cela a changé. Le niveau est plus haut ici et les élèves sont bien encadrés. Au niveau de la vie quotidienne, il apprend le respect des adultes et des valeurs, il est devenu plus mûr »

Fabien Langlois, auparavant enseignant puis directeur dans l’Education nationale, et aujourd’hui directeur du Cours La Galiote à Poissy, raconte : « Lors de mes débuts en ZEP (Zone d’Education Prioritaire) à Asnières, j’ai vu débarquer une école Espérance banlieues et j’ai d’abord pris ça comme une concurrence. Mais en fait, le dispositif est complémentaire des écoles dites classiques. Ici plus qu’ailleurs, on crée les citoyens de demain, en les aidant à révéler leur talent. »