Ouvert en 2016, le cours Charles Péguy s’agrandissait à la rentrée scolaire 2024 pour accueillir ses premiers élèves de maternelle. Lundi 9 décembre dernier avait lieu l’inauguration du bâtiment. Retour sur cette journée dé célébration.

Il est 8h30. A Sartrouville, élèves, parents, professeurs, bénévoles et invités se rassemblent dans la cour pour inaugurer la toute nouvelle école maternelle. Depuis la rentrée scolaire, 14 jeunes élèves y sont scolarisés, et construisent les bases de leurs apprentissages aux côtés de leur professeur, Emilie Zeimet, aidée d’une Atsem.

« Cette maternelle a été créée pour accompagner deux ans plus tôt les familles dans leur tâche d’éducateurs. Cela permet aux enfants de construire une meilleure base pour réussir les apprentissages des cours préparatoires. Nous mettons l’accent sur les matières fondamentales. » Patrice Brès, Président du Cours Charles Péguy

Avant de découvrir les locaux, Patrice Brès, président du cours Charles Péguy, Emmanuelle Aubrun, adjointe au maire de Sartrouville, et Hugues de Talhoüet, directeur de l’établissement, ont pris la parole pour partager l’histoire et de la mission de cette école au sein d’un quartier prioritaire de la ville.

« Il faut que l’on prenne conscience qu’avoir une telle école ici est une vraie chance. Les enfants sont notre espérance car ils sont notre avenir. Un avenir qui sera beau, emprunt des valeurs inculquées ici. C’est pour cela que nous soutenons cette école. » Emmanuelle Aubrun, Adjointe au maire.

Au cœur de sa classe, madame Zeimet présente la pédagogie et les outils utilisés, inspirés de la méthode Montessori. « C’est le cœur de notre métier de faire une pédagogie différenciée. On peut ainsi prendre en compte la diversité de nos élèves », souligne-t-elle. Une méthode qui convainc jusqu’aux parents, comme le témoigne Afaf, parent de Dayana :

« Mes enfants sont motivés et heureux. Le corps enseignant est à l’écoute ».

Dès le plus jeune âge, faire société

Mais l’apprentissage ne se limite pas aux murs de la classe, et c’est là que réside également l’essence du projet Espérance banlieues : faire de l’école, cette première petite société, un lieu à la fois sécurisant et ouvert. Dans cette optique, les élèves, quel que soit leur âge, participent à des activités communes favorisant la coopération et la responsabilisation. Les plus grands apprennent à prendre soin des plus jeunes, et tous grandissent ensemble dans ce cadre bienveillant et stimulant.

L’école : incubateur de talents

Ce mélange d’âges et de compétences permet aussi de révéler des talents insoupçonnés. Ainsi, une élève de collège, s’étant distinguée par ses aptitudes en expression orale, a été encouragée par un camarade à partager son talent en lisant des histoires aux élèves de maternelle. Inspirée par cette idée, elle a écrit une histoire, que d’autres élèves ont ensuite illustrée. Elle sera présentée en classe aux plus jeunes dès le prochain trimestre.

Cette anecdote illustre parfaitement notre ambition : faire de l’école un lieu d’apprentissage de l’altérité, du respect et d’éclosion de talents. Cette ouverture de maternelle est pleine de promesses !