Eric Mestrallet, Fondateur délégué d’Espérance banlieues signe une tribune dans FigaroVox ce mercredi 7 septembre.

« Quelque chose ne marche pas », le constat tiré par Emmanuel Macron du fonctionnement de l’Éducation nationale devant les recteurs le 25 août dernier est sans appel. Il relaye celui qu’il avait déjà formulé à Marseille le 2 juin quand il avait appelé à une « révolution culturelle », basée sur plus d’autonomie et de liberté, pour construire « l’école du futur ».

De fait, toutes les données publiques rejoignent les ressentis des professeurs, parents et élèves : l’école souffre aujourd’hui de résultats en décalage par rapport aux pays développés, d’un accroissement des inégalités et d’une crise d’attractivité. Ces trois maux sont inquiétants pour l’ensemble de notre pays alors que le destin d’une nation se construit avant tout à l’école.

Espérance banlieues est né il y a dix ans pour répondre aux difficultés scolaires et éducatives de certains quartiers et tenter au plus près du terrain, d’améliorer le niveau des élèves, de contribuer à plus d’égalité des chances et d’attirer des professeurs engagés et performants. Depuis, 17 écoles ont été créés au cœur des quartiers prioritaires ou à leur proximité immédiate, à Argenteuil, Roubaix, Marseille, Mantes, Saint-Etienne ou Toulon… Elles accueillent plus de 1000 élèves et 120 enseignants…